Warhammer 40K - RP
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[995M41, Lion du Trône, Finlin] Fallen Order (Solo) Empty [995M41, Lion du Trône, Finlin] Fallen Order (Solo)

Lun 15 Fév - 23:41
L’obscurité totale. Les nuages formaient un plafond aussi sombre que les hauteurs des cavernes profondes, tandis que parfois, certains tirs éclairaient de façon incommensurable les cieux. Les sirènes d’attaque résonnaient encore, tandis que le feu nourri de l’artillerie réduisait en cendre les plus solides des barricades. L’espoir mourrait à chaque tir, à chaque détonation et à chaque corps tombant au sol.

Dans ce ciel noir, au-dessus du monde Finlin, le vrombissement des moteurs faisait trembler le sol de façon incroyable. Être sur ce monde, c’était être condamné à une mort parfois lente et douloureuse. Et si on était chanceux, on ne pouvait que survivre assez longtemps pour mourir dans une frappe d’artillerie aussi grandiose que mortelle. Les bâtiments sombres et désormais cendrés avaient perdu de leur superbe tandis que les grandes tours n’étaient plus que des fondations. Autrefois, selon les Archives Imperialis, ce monde était verdoyant. Aujourd’hui, il n’était plus que obscurité et désolation.
Et, au fin fond des sous-sols de la capitale de ce monde, un camp subsistait dans le métro. Ce lieu n’était pas un paradis, mais bien un jardin de l’oublie.
Dans ces tunnels noirs, un jeune homme avançait prudemment, au cas où il tomberait sur des soldats ennemis. Il n’avait même pas dix ans, mais était effrayé face aux diverses menaces de la faction adverse. Cette peur pouvait à tout moment le plonger dans une espèce de paranoïa de terreur, capable de le consumer de l’intérieur, et de le faire exploser. Tel un bolt prêt à détoner, son esprit perdait petit à petit pied sur terre.

Pied nu, il courra jusqu’à ne plus avoir de souffle. Il parvint à une station de métro abandonnée, et observa attentivement les alentours. Il crut d’abord voir un fantôme, mais il ne s’agissait de rien de tout cela. C’était un drap étendu à la verticale. Il avait failli crier d'effroi, mais s’était retenu. Après tout, pourquoi hurler de terreur face à un drap ? C’est exactement ce qui était arrivé à sa mère, qui avait, pétrifiée par la peur, avait hurlée avant de perdre la tête, au sens propre, alors qu’elle était à priori cachée.

Sanerus l’avait vu de ses propres yeux. Un coup de hache, placé sous la jugulaire. Ce spectacle avait traumatisé l’enfant, qui avait prit peur, mais pétrifié par la terreur, n’avait pas fait de bruit. Il était resté dans le faux-plafond, au-dessus de ce macabre spectacle. Témoin d’une atrocité sans nom.

Le jeune garçon monta un escalier et passa sur une passerelle. En hauteur, elle surplombait une voie ferrée, autrefois bondée. Désormais, elle était vide, il n’y avait même pas un seul wagon en station. Sanerus atteignit une porte de secours, la poussa et courut jusqu’en haut des escaliers, à peine éclairés par des lumières à base de radium. Lorsqu’il fut en haut, il entrouvrit la porte, vérifiant le manque de présence d’un adulte.

Un bruit sourd résonna, et fit trembler le sol. Il crut d’abord à un séisme, mais l’enfant ne tarda pas à se coucher à terre, voyant un déluge de tirs provenant du ciel. Des tirs explosèrent le plafond, le faisant tomber en partie dans les escaliers que l’enfant avait pris quelques secondes plus tôt.
Pour la première fois depuis des mois, Sanerus vit l’espoir. Un énorme éclat de lumière vint lui brûler les yeux. La luminosité était telle que cela brûla légèrement les yeux de Sanerus, qui mit sa main devant son visage, éblouie. Cependant, très bientôt, la lumière s’accentua tellement qu’il fut impossible de ne pas fermer les yeux.
Un brouhaha terrifiant résonna, et un bruit de basses d’orgue explosa, comme venant du ciel.

Quand Sanerus rouvrit les yeux, il les vit.

Des dragons de métal, qu’il n’avait jamais vu, descendirent des cieux dans un bruit divin, presque rassurants. L’odeur âcre changea pour une odeur fleurie, tandis que, pour la première fois depuis des jours, un coup de vent ébouriffa le garçon.
Du ciel descendirent des anges. Du ciel descendit l’espoir.



“ — Soeur suprême, nous y sommes. Finlin, du secteur Vavarnis. Enfin nous y arrivons. Exprima calmement la chanoinesse Katire. Quels sont vos ordres ?

— Envoyez toutes les unités explorer les environs. Essayez de nouer des liens avec la population et tuez au nom de l’Empereur tous ceux qui résistent.

— Bien compris sœur suprême. Ave Imperator.”

La chanoinesse parti rejoindre un groupe de Célestes, prêtes à passer à l’action. Sœur suprême Anna observa sa sœur s’éloigner, puis reprit ses esprits. Il fallait désormais faire comprendre à cette population planétaire que la lumière de l’Empereur pouvait de nouveau les guider. Elle avait confiance en Sa lumière, en Sa puissance divine.

La chanoinesse Katire parti avec le groupe de sœurs, déterminées à éliminer les hérétiques et à faire vaincre la volonté de l'Empereur par la force si nécessaire.

Sœur suprême Anna releva la nature étrange de ce monde, tombé dans l’oubli et la guerre. Les gens d’ici ne semblaient plus connaître l’Imperium, aucune aquila nulle part sur les bâtisses. Elle trouvait ce monde assez peu hospitalier, à en voir ce manque d’éléments architecturaux. Elle avança vers ce qui semblait être une route située dans une tranchée de grande largeur. En effet, les routes se trouvaient creusées dans la terre, tandis que les bâtiments qui n’étaient pas encore devenus poussières ne s’élevaient à peine plus haut qu’un Stormhawk.

Sœur suprême Anna marcha le long de ladite route, et pu en constater l’apparence du permabéton. De toute évidence, ce monde avait bien appartenu à l’Imperium avant de sombrer dans la folie de la guerre. Anna songeait à ce qui avait pu arriver. Cela avait été effacé des Archives Imperialis, ce qui la faisait douter fortement. C’était au prix d’une grande négociation qu’elle avait obtenu un permis pour se rendre sur ce monde avec ses sœurs de Mon Seigneur des Lys.
Ce qui s’était passé devait être classifié après tout.

Elle marcha en direction d’un bâtiment, enjambant prudemment des cadavres fraîchement tués. Les tirs de suppression des Thunderhawks avaient dû les toucher de plein fouet, à en croire leurs membres déchiquetés. D’un mouvement brusque, elle leva son bolter, prête à tirer.

“ — Qui est là ?”

Les autres sœurs l’imitèrent vivement, attendant ses ordres. De derrière une porte, une voix d’enfant émana.

“ — S’il vous plaît… je n’ai rien fais…”

Il pleurait.
Les sœurs ne baissèrent pas leurs armes pour autant, et lorsque Anna ouvrit la porte, elle vit un enfant recroquevillé, en pleine crise de panique.

La femme fini par baisser son bolter. Sœur suprême Anna leva les yeux au ciel, et ordonna à ses sœurs d’un geste de la main d’emmener l’enfant plus loin et de le rassurer.

Durant toute la journée, Anna et ses sœurs s’assurèrent de sécuriser la ville. L’important maintenant, c’était d’aller découvrir où se trouvait ce qu’elles cherchaient.



Sœur supérieure Stella avançait adroitement entre les rayons d’un magasin abandonné. Elle essayait d’esquiver les moindres objets afin de ne pas prévenir l’ennemi de sa présence.
Bientôt, elle arriva dans un grand hall, et ses sœurs la rejoignirent. Ensemble, sans un mot ni sans faire un bruit, elles s’aventurèrent à l’extérieur du centre commercial. De là, elles purent rejoindre la position annoncée par sœur Anna, qui était l'hôtel de ville.
Marcillus était bien trop occupé à boire de la gnôle locale lorsque les sœurs de bataille défoncèrent ses barricades. Elles le prirent et l'emmenèrent de force. Il ne fit preuve d’aucun acte de résistance.

“ — Le voilà sœur suprême. Il ne tenait même plus debout quand nous l’avons trouvé.

Sœur Anna regarda l’homme de bas en haut, et le dévisagea. Ce dernier essaya de bouger, mais était attaché à sa chaise.

— Marcillus Seweno, dis-moi… où se trouvent les soldats de Senegard et ses troupes ? Et où sont les enregistrements volés de Kanethus, du secteur Obsidal ?”

Il ne répondit pas. Anna s’énerva, mais Marcillus n’eut pas le temps de s’en apercevoir qu’il reçut une violente droite et que sa mâchoire se déboita. Il hurla de douleur.

“ — Où est Senegard ?! Et où as-tu caché les enregistrements de Kanethus ? Dernière fois que je t’interroge dessus avant ton exécution.”

Marcillus essaya d’articuler des mots avec difficulté.

“ — Kanebus… j’ai blacé les enbegistebents de Kanebus sur Jokka… Bais be sais bap où est Botheos Senebard…”

Sans un mot, sœur Anna sortit de la salle.
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