[Journal de mission du 248th Mordian Vindicators] Gelmiro Prime - Incursion en terrain chaotique

Trois jours.

Cela fait trois jours que nous avançons péniblement dans ces régions bien trop vallonnées, et pas la moindre trace d'un quelconque régiment allié. Rien n'apparaît non plus sur les communications radio. C'en devient inquiétant: aux dernières nouvelles, l'ensemble du système Gelmiro est sensé être en guerre. Si vraiment toutes nos forces ont été vaincues... A ce rythme, je serais bientôt obligée de demander une exfiltration et d'annoncer que ce système est perdu. Ca ne m'enchante guère, mais si c'est le prix à payer pour éviter que...

Une détonation à l'extérieur. Lointaine, distante. Le Sergent Catarina Vathreel cesse son enregistrement et lève le nez de son datapad, alarmée. Partout autour du Leman Russ, les hommes au sol se mettent sur le qui-vive. Le moteur du Leman Russ se coupe, et chacun ouvre l'oeil. Habitués aux situation de stress, ils parviennent à rester calmes, en tout cas pour le moment. Le sas du tank s'ouvre et Katarina passe la tête dehors. A l'intérieur, le Psyker assermenté et les deux Médics sont à l'affût. les sens du Psyker sondant les environs, et l'auspex du premier médic réglé au maximum de sensibilité. Et enfin, après une attente qui semble insoutenable...

- Hostiles à 12 heures ! A 120 mètres !

Le Psyker, Duran Kanag de son nom, a tout juste eu le temps de crier avant que les premiers tirs d'armes à munitions solides se mettent à ricocher contre le blindage du tank. Aussitôt, les fantassins au sol se mettent à couvert le plus rapidement possible, attendant l'ordre de leur Sergent avant de riposter... Ordre qui ne tarde pas à fuser depuis le poste de pilotage.

-Au nom de l'Empereur, taillez-les en pièces ! Feu à volonté !

Le combat commence. Un premier tir du canon principal du tank provoque une explosion dévastatrice qui jette tout un groupe d'ennemis au sol. Les armes auxiliaires se joignent à la fête rapidement pendant que les armes des autres membres de l'escouade ouvrent le feu également. Le but de ces tirs rapides est avant tout de couvrir les médics le temps que ceux-ci puissent quitter l'habitacle...

-Tirez pour tuer ! Ne les laissez pas s'approcher !

Les cultistes du chaos se mirent à couvert lorsque le premier tir du char Leman Russ propulsa le corp des malheureux qui se trouvaient proches de la zone d'explosion, essayant de se cacher le plus possible afin de ne pas subir la colère de l'engin de guerre. Les tirs rapides des nombreuses armes pointées vers eux ne tardèrent pas à leur causer du tord, leur infligeant de nombreuse pertes, mais le fanatisme et le nombre de ces hommes corrompus par les puissances de la ruine faisaient d'eux une véritable horde d'homme fou presque indémoralisable.

- On ne peut pas avancer, ce satané tank tire sur tout ce qui bouge !

Hurla un des serviteurs du chaos, avant de mourir d'un tir de rayon laser qui transperça sa gorge, transformant une partie de sa chair en fines cendres brulantes. Le reste des hommes décidèrent alors de rester à couvert tout en déversant une pluie de balles peu précises vers les gardes impériaux, tandis qu'une grenade fut jetée vers ce qui rendait leur progression impossible, mais elle ne provoqua malheureusement qu'une légère égratignure sur son épais blindage. Bien que légèrement plus nombreux que leurs adversaires, la désorganisation et le manque d'équipements efficaces face aux tirs disciplinés des loyalistes les rendirent impuissants.

- Par Khorne, appelez les renforts, il nous faut d'quoi exploser ce tas de ferrailles !

Ordonna un hérétique de vive voix, essayant de se faire entendre parmi tous les bruits de détonations présents sur le champs de bataille. Après quelques secondes d'incompréhension à cause des nuisances sonores, le message finit par passer auprès d'un de ses alliés, et les renforts furent appelés à l'aide d'une radio. Ceux-ci allaient sûrement prendre un certain temps avant de pouvoir arriver avec l'équipement nécessaire et trouver leur localisation qui s'avérait être très isolée par rapport aux autres escouades. Les fanatiques les plus atteints par la folie se ruèrent en hurlant vers les gardes à l'aide d'armes blanches, acte désespéré bien qu'efficace pour servir de chair à canon et tenter de les occuper pour gagner du temps.